Mobilité

Double avantage d'un séjour à l'étranger : forger sa personnalité et devenir bilingue, une compétence qui ne dépareille pas au moment de passer le cap de la vie active. C'est aussi l'occasion de découvrir d'autres cultures et de s'ouvrir l'esprit. Beaucoup d'écoles et d'universités proposent des cursus intégrant un ou plusieurs semestres d'études ou de stages à l'étranger. Petit aperçu des meilleurs plans pour partir à la conquête de la planète.

Quasiment toutes les universités et les écoles prévoient aujourd'hui un programme de mobilité. Si vous voulez étudier à l'étranger, l'Union Européenne est une destination de choix, et aujourd'hui assez facile d'accès. Le programme Erasmus a considérablement facilité les déplacements estudiantins.

L'instauration progressive du LMD harmonise les diplômes et donne la possibilité aux étudiants d'effectuer une partie du cursus dans un autre pays de l'Union européenne et de le faire ensuite valider sans problème. L'instauration de la validation des semestres par le biais des ECTS (European Credit Transfer System) - chaque semestre correspond à 30 crédits - facilite davantage la mobilité universitaire européenne. L'avantage de ce système est qu'il est commun à toutes les universités européennes. Il existe également dans certaines écoles des cursus intégrés : la collaboration la plus avancée est celle entre l'Allemagne et la France, mais d'autres pays s'y mettent avec entrain.

Comment s'y prendre ?

Pour pouvoir partir, il faut avoir effectué au moins une année complète d'études en France.
Dans les faits, les étudiants partent plutôt après leur licence. Vous devez être inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur officiellement reconnu par l'UE et qui est titulaire de la charte universitaire Erasmus.
L'ensemble des universités françaises, mais aussi les écoles d'ingénieurs et de commerce, les écoles d'art et d'architecture sont aujourd'hui titulaires de cette charte.
Attention, toutefois, selon les établissements, les accords peuvent différer et vous n'aurez pas forcément le choix de la destination. Last but not least, le programme Erasmus est le plus souvent assorti d'une allocation (les démarches se font automatiquement lors de votre inscription au programme) : en moyenne 120 euros par mois, selon votre pays de destination.
Mais vous pouvez obtenir des compléments, en particulier auprès des Régions et des Départements : renseignez-vous auprès du service des relations internationales de votre établissement scolaire.

Sur les 5 continents

Mondialisation oblige, les programmes d'échanges se sont multipliés, mais les diplômes ne sont pas toujours reconnus en France.
Dans certaines écoles qui possèdent des partenariats, les démarches sont facilitées.
Si vous souhaitez partir hors cadre, aux États-Unis ou au Canada, par exemple, faites attention au système d'équivalence.
Vous pouvez également choisir une école de commerce internationale. Cependant, vous ne pourrez pas forcément choisir l'école de votre choix. La plupart des écoles se sont en effet regroupées pour proposer des concours communs d'admission.

Des écoles de commerce privées à admission après le bac (sans prépa) participent aussi à la mobilité : l'ESARC propose un double diplôme avec une université anglaise. Et l'IDRAC offre à ses étudiants un réseau de 67 universités dans 31 pays sur les 5 continents.

Enfin, pour les stages à l'étranger, le plus simple est de se fier au programme de mobilité de votre école ou de votre université, qui pourra être validé comme un semestre. Mais rien ne vous empêche de partir faire votre expérience vous-même, elle enrichira toujours votre CV (toutes les infos sur le volontariat international sont sur www.civiweb.com).